L’histoire
Vous êtes Dimitri Lukin, soldat
russe répondant aux ordres du Général
Guba, vous savez le fou qui a perdu les pédales en
voyant sa patrie communiste disparaître au début
de l’année 1985. Vous allez apprendre à
connaître Dimitri et à le faire survivre à
travers toutes ses aventures, le portant d’îles
en îles. Le théâtre des opération
ne change pas, on se retrouve sur un archipel d’îles
imaginaires : Malden, Everon et Kolgujev. Contrairement au
jeu d’origine, vous n’incarnez qu’un seul
et même homme qui par la force des choses conduira tous
les véhicules présents. Ne vous inquiétez
pas, vous n’obéirez pas tout le temps au Général
fou, et allez même vous y opposer.
Même s’il faut tuer vos anciens amis les russes.
On reste dans le politiquement correcte. En tout c’est
pas moins de 20 missions qui vous attendent. Vous me direz
que vingt missions c’est pas assez et que c’est
à peine la moitié de la campagne Américaine.
À cela je répondrai que les missions sont deux
fois plus longues, en terme de durée et plus fourni
en objectifs. En effet, les petites missions durent 20-30
minutes et les plus grosses (il y en a beaucoup !) durent
45-60 minutes. Et ne pensez pas dormir, l’action est
intense et soutenue.
Les graphismes
Malheureusement pas de changement.
Rien de plus que le nouveau patch 1.30 qui ajoute de W-buffer,
multitexturing et fait disparaître des bogues de T&L.
À noter la sortie du patch 1.40. Mais sinon c’est
toujours un paysage s’étendant à 2900
mètres, avec des forêts épaisses et variés.
La pluie est toujours mal faite (il faut la chercher pour
la voir), mais le tonnerre est toujours saisissant, surtout
la nuit. Le jeu est très fluide, n’en déplaise
à certains. J’ai même poussé le
jeu en 1600*1200 avec les détails au niveau moyen.
Je n’obtiens pas de ralentissement, tant qu’il
n’y a pas trente soldats qui se canardent en même
temps.
Toujours les mêmes choses que dans la première
version : un léger clipping, quelques maisons se ressemblent
et des modélisations un peu à la façon
des Playmobil pour les personnages. Mais des animations sont
belles et sans saccades. Je ne vous cacherai pas qu’il
faut quand même avoir une bonne machine pour y jouer
surtout pour la mission du débarquement.
Le son
Pour la musique, aucun changement,
pas de nouveauté. On garde les 25 morceaux des musiques
de guerre, plus les trois chansons du groupe Seventh. Côté
bruitages : toutes les nouvelles armes ont leurs propres bruitages
ainsi que pour les nouveaux véhicules. Ainsi les américains
vous canarderont avec des G36 et des Steyr aug.
Les russes ont enfin une mitraillette avec silencieux : le
bizon. On entend sa respiration lorsque l’on est essoufflé
après une longue course ou encore les balles sifflés
au-dessus de votre tête avant de finir dans un tronc
d’arbre. Ce bruit là est superbe
La difficulté
Alors là, on rigole plus. Si
l’on n’a pas fini la première campagne,
ce n’est même pas la peine de commencer à
jouer la campagne russe. Franchement les missions sont du
niveau des derniers de la campagne américaine. Un effectif
et des moyens réduit pour une multitude d’objectif
et un nombre d’ennemis impressionnant. Je tiens pour
exemple cette fameuse mission où vous devez défendre
un ville contre des blindés (vous avez dit Soldat Ryan
?). Vous n’êtes que 6 soldats, plus des véhicules
abandonnées, des barrières anti-blindées
et trois ou quatre mines anti-char.
En face de vous : un char lourd avec six autres plus légers,
deux transports de troupes avec à leurs bords en tout
20 soldats puis un hélico... Oui, le jeu a un niveau
de difficulté assez élevé. Les degrés
de difficulté n’ont pas changer : ils concernent
toujours l’aide apporté par le jeu pour le joueur.
C'est-à-dire : étiquette allié-ennemi,
radar, blindage étendu, position sur la carte et ainsi
de suite. Rien en ce qui concerne l’IA et leur nombre.
Et le reste
Le jeu ne change pas de gameplay.
Il reste très réaliste et représentatif
de la vie réel : la vraie guerre. L’immersion
est parfaite : le héros a un carnet de bord où
il écrit les récits de ses épreuves.
À noter l’apparition de civils. Pendant un débarquement,
il faudra identifier si le civil est armé ou non. Ce
qui est relativement difficile à plus de 100 mètres.
Il y a toujours des scriptes mais l’intelligence artificielle
est toujours imprévisible. Pour preuve : les crédits.
Ce n’est pas une simple vidéo, mais des scènes
de combat qui se rejoue à chaque fois que l’on
lance les crédits.
Rien ne se passe comme avant. Sur le net, on peut remarque
une multitude de sites proposant leurs missions ou add-on
de nouveaux véhicules. Et de plus en plus de serveurs
s’ouvre au public. Plusieurs missions peuvent se jouer
en coopérative. Le mode Capture the flag et deathmatch
ne déçoivent pas. Il subsiste quelques bogues
: tel un soldat qui reste coincé derrière un
camion. Mais dans l’ensemble, le jeu est totalement
patché.
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